Il est temps de faire une pause. Une pause, c’est se permettre d’intégrer, d’assimiler, de métaboliser les ressentis et réflexions qui se révèlent à nous.
Je crois intimement qu’il y a un temps pour tout. L’Ecclésiaste (Ecclésiaste 3.1-15) en fait référence de manière spirituelle et admirable. « Il y a un temps pour tout sous les cieux…Un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. »
Une pause c’est selon moi être à contre-courant dans un monde qui prône sans relâche l’immédiateté. Quel épuisement et désincarnation, vous ne trouvez pas ? Dans cette perspective faire une pause serait presque un acte de révolution !
Notre corps est vaste, les qualités de mouvements qui en découlent dans le monde sont riches et diverses. Alors faire une pause, c’est permettre de retrouver un peu de cette vastitude et d’élargir nos sensations qui sont pour la plupart d’entre nous concentrés sur la pulpe de notre doigt, si je fais référence aux tablettes et claviers qui font notre quotidien.
Vous êtes bien plus amples que ce petit morceau de chair. Bien plus immenses que la platitude de vos écrans et il en est de même pour le monde qui vous entoure, si vous vous autorisez à lever le regard et à sentir.
Je prends également une pause pleine ! Je reprendrai mes consultations le 31 août. Je resterai ferme dans le choix que je fais de ne pas prendre trop de patients afin « d’offrir » un accompagnement dans lequel je m’engage pleinement. N’hésitez pas à prendre vos rendez-vous de rentrée dès à présent, pour poursuivre le travail thérapeutique à l’œuvre ou le commencer. Si vous êtes prêts à vous confronter à vous-même en la présence de ma douce puissance !!
Je reste également concentrée sur mes recherches concernant les adaptations des troubles limites et borderline.
Enfin, en novembre je co-animerai avec Julie Goudard le stage sur « L’individuation» du cycle « Le temps d’exister ».
Je vous souhaite un bel été, de chérir ce qui vous est essentiel et surtout de sentir, de vous sentir. Fritz Perls, le père de la Gestalt, soutenait que « Tout passe si tu le ressens».
Avec douceurs,
Joanna